Côté musique / côté théâtre

Charlotte Nartz joue ses premières notes d’accordéon à l’adolescence, après quelques années de piano. Elle fonde en 2008 le trio Bartok avec Joël Legrand et Julien Desailly: distillant une musique « traditionnelle d’un pays imaginaire », ces trois là aiment à jouer dans la rue, improviser avec d’autres musiciens au gré des rencontres, prennent la route ensemble pour aller chercher une gaïda en Bulgarie…

Elle fait ses premiers pas comme musicienne de théâtre avec la compagnie des JOLI(E)S MÔMES (88), puis rejoint le théâtre de NIHILO NIHIL (57) en 2017. Elle les accompagne depuis sur différents spectacle.

En 2021, elle conçoit le spectacle Juke-Box 3000 avec Cécile Pilon et Florent Kubler de la compagnie ENCORE.

Pour ses créations musicales, Charlotte Nartz s’intéresse à la musique répétitive et minimaliste, ne se limitant pas à l’accordéon mais s’intéressant de plus en plus aux instruments jouets, à des sons comme celui du toy piano -parfois combiné à de petits synthétiseurs-, du mélodica, du componium ou d’instruments bricolés à partir de vieilles platines ou de roues de vélo… Côté accordéon, elle n’a pas fini de se former et suit régulièrement des stages et formations, notamment dans le domaine de l’improvisation, des musiques traditionnelles (MUSTRADEM) et des musiques des Balkans (À L’OUEST DES BALKANS).

Côté chanson

Tout commence en 2020, lorsqu’elle demande au pianiste Dimitri Collignon de l’accompagner pour un tour de chant : elle a dans ses carnets des chansons qu’elle aimerait donner à entendre. Après quelques concerts lui ont fait penser “oh la la qu’est-ce que j’aime chanter mes chansons moi dis-donc”, mais aussi “c’est déjà super chouette d’être accompagnée par Dimitri Collignon au clavier mais tu vois un peu avec d’autres musiciens en plus ?”, elle s’entoure de Roxane Florimond à la basse/contrebasse/scie musicale, de Joël Legrand à la guitare, et de Marius Constant à la batterie. Un premier album, « Quelque part c’est quelque chose » sort en janvier 2023.

Elle est cette poétesse de l’indispensable inutile qui musarde avec son panier afin de le remplir de fleurs de pissenlits, poèmes hirsutes ou tendres anecdotes qui déclencheront en elle le petit train de l’inspiration. Elle est cette musicienne subtile et instinctive qui rabote dans son atelier, avec mille instruments et autres frustres machineries et boîtes à musique, des mélodies légères, des arrangements inspirés d’un passé qu’elle réinvente toujours. Elle est cette chansonnière, aux influences qui vont d’Anne Sylvestre jusqu’à Jeanne Cherhal en passant par les poètes oubliés du Chat Noir, qui n’évitera pas le poison nécessaire pour faire une bonne chanson. Elle est une interprète au charme irrésistible, entre clown et diseuse à voix, qui jongle habilement avec l’humour et la mélancolie. Elle est Charlotte Nartz. Elle manquait à l’histoire de la chanson alors là v’la ! (Éric Mie)