D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Charlotte Nartz a toujours écrit. Pas toujours des chansons, mais toujours des tas de choses. Enfant, elle joue de la machine à écrire et du piano, pour finir par lorgner à 17 ans sur l’accordéon… Son premier groupe naîtra bientôt: un trio nommé BARTOK, dont les membres disent jouer une “musique traditionnelle d’un pays qui n’existe que dans [leurs] têtes”. Julien Desailly, Joël Legrand et elle-même composent des mélodies auxquelles ils donnent l’étiquette de “trad imaginaire”, et dans lesquelles on entend de l’accordéon, du mélodica, de la guitare, du uileann pipe, ou une gaïda qu’ils sont allés chercher ensemble en Bulgarie… Ça joue tout le temps, ça joue partout, ça improvise, et c’est une étape fondamentale dans le parcours de Charlotte !
Elle rejoint ensuite différentes compagnies de théâtre et devient musicienne de scène. Pour ses créations, elle va chercher des sons du côté de la musique mécanique, des percussions, des jouets, des instruments inventés, des platines trafiquées, des métronomes, des mini-synthétiseurs…
C’est en 2021 qu’elle commence à chanter ses textes, accompagnée par Dimitri Collignon au piano. Le duo est rejoint en 2022 par Marius Constant à la batterie, Roxane Florimond à la contrebasse/scie musicale et Joël Legrand à la guitare. Un premier album, “Quelque part c’est quelque chose” sort en 2023. On retrouve des invités sur quelques titres: Juliette Cordel au violon, Olivier Tuaillon aux cuivres, Marius Hermon au chant, mais aussi un choeur d’enfants dirigé par Roxane Florimond.
Charlotte Nartz propose aujourd’hui un tour de chant à géométrie variable: en version piano-voix, ou avec d’autres musiciens de sa belle équipe.
Elle fait également partie de la compagnie ENCORE, avec qui elle crée notamment le spectacle Juke-Box 3000 avec Cécile Pilon et Florent Kubler:
ILS/ELLES DISENT…
“un premier album inclassable, débordant les cadres, de la chanson populaire, voire folklorique (ah le dynamisant yodel du Valais) côtoyant l’humour de cette présentation cernée, à la chanson française dans la lignée d’une Anne Sylvestre, dans une belle analyse de son absolue nécessité (Écrire dans un couloir), dans la rage à exprimer par un Geste de Chanson, jusque au jazz où à la musique de rue. Du surréalisme de C’est bien, « Elle vient de trouver le poème d’un hirsute dans la cocotte-minute » et son superbe environnement de scie musicale et instruments jouets, aux sujets graves traités avec cette tendresse distanciée car un peu impuissante (Cancer), de l’empathie pour qui souffre d’amour, mais aussi de l’admiration pour celle qui garde tout de la vie : « Elle y peut rien la vie c’est beau », on ne s’ennuie jamais avec Charlotte, qui semble avoir déjà développé une personnalité hors du commun, bien soutenue par ses excellents musiciens. Il faut vraiment souligner la créativité de la musique et de ses arrangements, qui ne vous laisse pas un moment sans susciter des ah et des oh, faisant de cet album un véritable spectacle musical.” (Catherine Laugier, Nos Enchanteurs)
“La lorraine Charlotte Nartz déploie un premier opus riche et original, à la fois musical et bien écrit, un peu hors cadre et irrigué d’humour. […] une belle créativité musicale […] permet d’installer l’ambiance de chaque chanson, comme dans C’est bien, conte surréaliste où se côtoient toy piano et scie musicale. Charlotte Nartz a écrit la totalité de ses textes (sauf un), a composé la plupart des musiques, joue de l’accordéon et cosigne avec Dimitri Collignon, un de ses quatre musiciens, des arrangements inspirés. Décpuvrez Rosa, la brodeuse “qui n’a pas besoin de patron”, allez écouter Charlotte Nartz: cet album, Quelque part c’est quelque chose !” (Michel Gallas, Hexagone)
“Il y a un peu plus d’un an, Charlotte Nartz était l’invitée des Baladins… Elle vient de sortir son premier album, très frais, très surprenant, très rigolo, très poétique, très très chouette. À découvrir absolument !” (Ivanhoé Ho des Baladins, association pour la promotion de la chanson francophone)
“Môôôôn c’est super chouette ma chérie” (Maman)
“Môôôôn elle me fait pleurer la con là !” (Papa)